SAINTE-ORSE, MÉMOIRE ET PATRIMOINE

Sortie du samedi 28/07 avec l’association

"Sainte-Orse, Mémoire et Patrimoine"

Après nous être donnés rendez-vous sur la place de Granges d’Ans, nous partons en convoi en suivant Monsieur DEVAUX le Président de l’association "Sainte-Orse, Mémoire et Patrimoine" vers Sainte-Orse au lieu dit Pelle. Après quelques dizaines de mètres, nous nous trouvons face à "la pierre du juif errant" qui a la particularité de présenter sur le dessus une excavation ressemblant à l’empreinte d’un pied mais avec deux renflements latéraux. Il y a onze pierres répertoriées sur la commune, dont sept sont visibles. Dans les années soixante le CNRS affirma qu’il s’agissait d’une pierre de fécondité, mais à l’époque on n’en connaissait qu’une seule ; D’autres hypothèses furent émises dont celle d’un culte vaudois. À présent, on pencherait tout simplement pour l’équivalent d’un poteau indicateur, des pierres étant souvent présentes non loin des édifices religieux vers lesquels on guidait ainsi les pèlerins. Puis nous repartons vers la Germenie, où sur la droite de la chaussée, se trouve une pierre d’apparence similaire.

L’étape suivant se situe à Lafaye, lieu où eut lieu le 31/03/1818 le mariage de Marie-Thomas Bugeaud, lequel deviendra par la suite Maréchal, avec Élisabeth Jouffre de la Faye. Grâce à la gentillesse des propriétaires actuels, nous avons eu la possibilité d’entrer dans la cour afin de mieux admirer cette magnifique demeure.

Puis nous repartons vers le lieu-dit Peyre Brune où l’on peut voir une pierre qui a donné son nom à l’endroit. On pense qu’il pourrait s’agir d’une pierre de sacrifice d’animaux car on distingue nettement une rigole creusée dans la roche ; Ici est née Georges Peyrebrune écrivain féministe du XIX^ème siècle, fille naturelle du châtelain de Redon.

Après nous être restaurés à l’Hôtel de France à Sainte-Orse, Mademoiselle GÉRAUD nous fait visiter l’église qui a été très bien restaurée en 2005 et 2006. Cette église aurait été conçue selon le nombre d’or, ce qui explique ses proportions parfaites. Il y avait dans le temps, des pèlerinages, d’où la présence de deux escaliers, l’un pour la descente dans la crypte et l’autre pour la remontée. L’escalier central ne servait qu’au clergé et possédait de part et d’autre un trou de vision. Dans la nef on distingue des lignes funéraires (il y en avait trois) sur lesquelles on peut distinguer différents blasons, dont celui des Hautefort et celui des Fanlac ; Un troisième n’a pas été restauré car son identification est incertaine. Nous admirons aussi les poutres peintes et le plafond magnifique. Nous descendons ensuite dans la crypte.

Après cette visite, nous prenons un petit rafraichissement sur le coté de l’église puis nous prenons congé les uns des autres la pluie s’invitant soudainement.

Dominique Liabeuf

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